Boris Johnson — la promesse d’une calamité pour le Royaume-Uni «Quelle révélation pourrait encore faire dérailler sa marche vers Downing Street, alors qu’il s’est maintes fois rendu coupable de mensonge, de tricherie, de déloyauté, de paresse, d’indiscrétion, d’incompétence, de mépris cynique pour les autres, sans jamais en subir les conséquences ? », se demandait la journaliste Sonia Purnell, une ancienne subordonnée de Boris Johnson pendant ses années de journaliste au Telegraph … «Il peut passer de la bonhomie à la fureur noire en quelques secondes, pour peu que l’on remette en cause le sentiment que tout lui est dû ou que l’on blesse son amour-propre», a ajouté Sonia Purnell dans le Times au lendemain de la rixe. Si Boris Johnson n’était qu’un
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Boris Johnson — la promesse d’une calamité pour le Royaume-Uni
«Quelle révélation pourrait encore faire dérailler sa marche vers Downing Street, alors qu’il s’est maintes fois rendu coupable de mensonge, de tricherie, de déloyauté, de paresse, d’indiscrétion, d’incompétence, de mépris cynique pour les autres, sans jamais en subir les conséquences ? », se demandait la journaliste Sonia Purnell, une ancienne subordonnée de Boris Johnson pendant ses années de journaliste au Telegraph …
«Il peut passer de la bonhomie à la fureur noire en quelques secondes, pour peu que l’on remette en cause le sentiment que tout lui est dû ou que l’on blesse son amour-propre», a ajouté Sonia Purnell dans le Times au lendemain de la rixe.
Si Boris Johnson n’était qu’un personnage de roman, il pourrait personnifier la quintessence d’une certaine catégorie d’Anglais : bien né et sûr de son fait, dilettante jusqu’au cynisme, spirituel jusqu’à la clownerie. Son assurance n’a d’égale que sa capacité à gaffer et à se ridiculiser. D’où les consignes de ses communicants : éviter au maximum les débats et les interviews en direct. « Fini de rire, Boris », semble être la consigne.