Low interest rates and leveraged loans — a dangerous combination A la longue, l’environnement de taux d’intérêt très bas a fini par désorienter les investisseurs et les professionnels des marchés financiers. Puisque placer de l’argent dans des fonds obligataires ne rapporte quasiment rien et que de nombreux titres s’échangent désormais sur des niveaux de taux de rendement négatifs, les hedge funds, mais aussi de grandes compagnies d’assurances et des fonds de pension se sont mis en quête d’actifs plus risqués … Problème : le niveau de rendement des actifs risqués a lui aussi fondu, laissant l’investisseur sans points de repère. « Nous sommes dans une zone dangereuse. Entre 2005 et 2007, la prime de risque avait également disparu. Dans un tel contexte, le
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Low interest rates and leveraged loans — a dangerous combination
A la longue, l’environnement de taux d’intérêt très bas a fini par désorienter les investisseurs et les professionnels des marchés financiers. Puisque placer de l’argent dans des fonds obligataires ne rapporte quasiment rien et que de nombreux titres s’échangent désormais sur des niveaux de taux de rendement négatifs, les hedge funds, mais aussi de grandes compagnies d’assurances et des fonds de pension se sont mis en quête d’actifs plus risqués …
Problème : le niveau de rendement des actifs risqués a lui aussi fondu, laissant l’investisseur sans points de repère. « Nous sommes dans une zone dangereuse. Entre 2005 et 2007, la prime de risque avait également disparu. Dans un tel contexte, le danger est qu’une panique se déclenche, et que tous les investisseurs cherchent à vendre », prévient David Benamou.
Aux Etats-Unis, la ruée sur les leveraged loans, des « prêts à effet de levier » accordés à des entreprises déjà très endettées, témoigne de cet appétit pour les actifs aux rendements plus élevés « …
Même si les banques semblent aujourd’hui moins directement exposées à ces prêts à risque qu’elles ne l’étaient aux subprimes en 2007-2008, « le marché des leveraged loans aux Etats-Unis pourrait jouer un rôle amplificateur lors de chocs macroéconomiques ou financiers touchant les Etats-Unis », concluent les économistes sur « Bloc-notes éco ».
Tant que l’économie américaine tient, le risque reste contenu. Un scénario catastrophe n’est toutefois pas à exclure.