Critiques du système quantitatif 2012, à San Francisco, une Déclaration sur l’évaluation de la recherche (DORA) était proclamée, signée par des centaines d’acteurs de la recherche dans le monde, insistant sur le fait que « le contenu scientifique d’un article est beaucoup plus important que les indicateurs de publication ou l’image de marque de la revue dans laquelle il a été publié ». Le texte précisait « la nécessité de mettre un terme à l’utilisation d’indicateurs fondés sur les revues, comme les facteurs d’impact, dans le financement, les nominations et les promotions. » La mise en œuvre a été longue et ne se fait pas sans tension ou contradiction, comme l’a illustré une journée internationale d’échanges organisée le 15 novembre par le CNRS,
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Critiques du système quantitatif
2012, à San Francisco, une Déclaration sur l’évaluation de la recherche (DORA) était proclamée, signée par des centaines d’acteurs de la recherche dans le monde, insistant sur le fait que « le contenu scientifique d’un article est beaucoup plus important que les indicateurs de publication ou l’image de marque de la revue dans laquelle il a été publié ». Le texte précisait « la nécessité de mettre un terme à l’utilisation d’indicateurs fondés sur les revues, comme les facteurs d’impact, dans le financement, les nominations et les promotions. »
La mise en œuvre a été longue et ne se fait pas sans tension ou contradiction, comme l’a illustré une journée internationale d’échanges organisée le 15 novembre par le CNRS, signataire de la DORA en 2018, sur le thème de « la science ouverte et l’évaluation individuelle ». Ainsi, la section économie de l’organisme a-t-elle abandonné, fin 2020, la publication d’un classement des revues, utilisé dans l’évaluation de dossiers de candidature … Plusieurs intervenants notent que de nouvelles métriques apparaissent (présence sur les réseaux sociaux, nombre de téléchargements, etc.), prêtes à remplacer les anciennes, et qu’il y a donc des risques de tomber dans de nouveaux travers.
Pourtant, pour Alain Schuhl, le numéro deux du CNRS, le pli est pris : « Il faut rendre l’évaluation indépendante des comités éditoriaux des revues. Un comité de vingt experts est plus juste qu’un tableur ! »